Les
phares de Belle-Île-en-Mer |
prix de
vente :
12 € Frais d'envoi : 6 € |
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de Patrick Jonveaux | année
de parution : 2021 Nombre de pages : 140 Format : A5 (148 X 210) |
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Parmi
les bâtiments les
plus anciens et
les plus visités de Belle-Île, le Grand phare
remporte la palme des vainqueurs.
Vingt-cinq mille visiteurs escaladent l’escalier de la tour
en 2019 ! Or, le phare de Goulphar est le grand inconnu, réceptacle de tous les mythes ! On en voit l’extérieur mais son fonctionnement intime demeure mystérieux. Bien que réceptionné en décembre 1836 et une tour demeurée quasiment à l’identique, le phare reçut au cours des temps les instruments d’aide à la navigation les plus modernes : électrifié; en 1890, quand Palais commence à s’éclairer en 1923 et toute l’île au cours des années 1950 ; expérimentation de la radio en 1902 ; installation d’un radiophare en 1930 ; installation du TOpographique RAnge Navigation (système TORAN), système de radiolocalisation hyperbolique en 1973 ; depuis 1998, il supervise l’ensemble des six stations françaises qui corrigent les signaux du Global Positioning System (Système mondial de positionnement ou « Géo-positionnement par satellite). Désormais la veille ne s’effectue plus dans la lanterne mais au pied de la tour, devant de multiples écrans. Le métier y perd son nom traditionnel et devient celui de technicien supérieur au développement durable. Pour compléter la signalisation de la zone, les Ponts et Chaussées construisent aux Poulains, en 1869, et à Kerdonis, en 1879, deux autres phares plus petits. Avec la collaboration d’Yves Guého, technicien supérieur au développement durable à Goulphar, avec plus de cent documents, la plupart inédits, nous suivons la construction du phare, l’évolution technique et les hommes qui l’ont accompagnée. |