Promenades
bellîloises, LE PALAIS Au-delà de l'enceinte de ville |
prix de
vente :
17 € Frais d'envoi : 6 € |
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de Carlette
Portier et Jacques Poutord |
année
de parution : 2011 Nombre de pages : 152 Format : A5 (148 X 210) |
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Conçu
comme les précédents
ouvrages de la
série Promenades bellîloises, ce nouveau guide propose sept
itinéraires qui permettent de
découvrir les monuments de la commune de
Palais, ses fortifications
côtières, ses villages, ou les vestiges
d’entreprises qui ont fait vivre
l’île entière. Si le château que Nicolas Fouquet se destinait à Roserière n’est plus guère qu’un souvenir, les sites chargés d’histoire sont nombreux dans la campagne de Palais : la Belle Fontaine ou Aiguade Vauban, classée Monument historique depuis 1990 ; le camp de Haute Boulogne, évocateur de plus d’un siècle d’emprisonnements ; la ferme-modèle de Bruté, fondée par Jean-Louis Trochu… Ici, les travaux de fortification ont, de tout temps, été très importants car il a fallu se préserver des attaques dont le port et la citadelle pouvaient être l’objet. Les batteries côtières, les fortins et les barrages de plage de la commune sont pour la plupart inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Ils témoignent de deux cents ans de fortification, du XVIIe siècle (l’îlot du Gros Rocher) jusqu’aux années 1890, avec l’aménagement des trois derniers forts de l’île (Taillefer, Ramonette et Le Gros Rocher). Les villages dépendant de Palais, plus que ceux des autres communes de l’île, ont souffert des suites du débarquement anglais de 1761. Reconstruits par les afféagistes de 1766, ils ont pour la plupart conservé leur structure ancienne ; ceux dans lesquels furent installées des familles acadiennes, gardent le souvenir de leur passage (Chubiguer, Kerbellec, Kervau…). À la fin du XIXe siècle, certains villages proches de la ville ne comptent déjà plus de ferme et sont devenus des faubourgs, habités par des ouvriers et des employés travaillant à Palais. Parmi les établissements qui sont implantés à proximité de la ville dans les années 1880 et qui furent des pôles d’emploi, citons la Colonie pénitentiaire, plusieurs usines d’engrais et des conserveries dont les bâtiments existent encore, parfois en totalité. |