Ex-voto, Locmaria |
Au XIXe
siècle,
dans chaque famille, seul un garçon reste sur la ferme pour prendre la suite de son père. Les autres deviennent pêcheurs, ou s’engagent dans la Marine. |
La
pêche À cette époque, beaucoup de paysans abandonnent le travail de la terre aux femmes et aux enfants pendant la saison de la sardine (de juin à octobre) pour s’engager sur des chaloupes de Palais. Jusqu’aux crises sardinières des années 1880, le port de Palais abrite plus de 200 bateaux immatriculés à Belle-Île et, en période de pêche, des centaines de chaloupes venues du continent. Palais est alors une ville sardinière, avec ses magasins de rogue (appât utilisé pour la pêche) et ses ateliers de salaison, remplacés à partir de 1850 par des conserveries (onze usines sur l’île en 1881). |
Le port du Palais |
bateau pilote |
Le
pilotage L’île a été réputée pour ses nombreux pilotes qui guidaient les navires le long des côtes vers les grands ports du continent, en particulier jusqu’à Nantes. La station de pilotage de Belle-Île disparut progressivement entre 1930 et 1933. |
Le sauvetage Après la mort en 1870 de neuf marins de Locmaria lors d’une tentative de secours en mer, trois stations de sauvetage sont créées sur l’île à Locmaria, Palais et Sauzon. Seule celle de Palais, inaugurée en 1882, existe encore. Son premier canot, le Vauvert-de-Méan fonctionnait à la rame et à la voile ; il servit pendant quarante ans. |
Le Vauvert-de-Méan. |