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Liaisons entre Belle-Île et le continent


De tout temps les liaisons avec le continent ont été une préoccupation essentielle pour différentes raisons :
- approvisionnement des habitants ;
- exportation de la pêche et des productions locales ;
- transfert de prisonniers ;
- mouvements de troupes ou d’artillerie ;
- transport de passagers et de véhicules toujours plus nombreux.


Le port de Palais, situé face au continent
à mi-chemin entre les deux extrémités de l’île,
a toujours été la base des liaisons avec le continent.

 Jusqu’au milieu du XIXe siècle, toutes les traversées
sont assurées par des bateaux de pêche
ou des chasse-marées qui permettent
de gagner tel ou tel port de la côte bretonne.
avant port
l'avant-port de Palais


À partir de 1850, des bateaux à vapeur
qui assurent le trafic entre Lorient et Nantes
font une escale à Belle-Île, en moyenne tous les deux jours.

 Ils n’entrent pas dans le port de Palais
si bien que l’embarquement et le débarquement
s’effectuent au moyen de chaloupes.

vapeurs
vapeurs devant Palais
vapeurs


vapeur à Auray
Le bateau de Belle-Île dans le port d'Auray.
Les liaisons avec Auray

La première ligne régulière entre Belle-Île
et Auray est ouverte en 1862.

À cette époque l’avant-port de Palais  n’existe pas
et le port est uniquement accessible à marée haute.

Si les traversées sont quotidiennes,
leurs horaires varient suivant les marées
et ne permettent pas toujours
des correspondances avec le train
qui dessert Auray depuis 1862.


Les liaisons avec Quiberon

En 1882, Quiberon est à son tour desservi par le chemin de fer.

Ce port d’un accès plus direct et plus rapide que celui d’Auray
devient dès lors le lieu de transit entre Belle-Île et le continent.

C’est seulement à partir de 1890,  avec la construction
de l’avant-port de Palais, que les traversées se feront à heures fixes.
vapeur à Palais
L’Union 2 à marée basse.
dans l’avant-port de Palais.



Quelques bateaux célèbres


Parmi les bateaux qui ont assuré ces liaisons, certains sont restés dans la mémoire des Bellîlois.
De nombreuses cartes postales anciennes entretiennent le souvenir des trois vapeurs
de l’Union bellîloise, une compagnie créée en 1886 par les insulaires.


Solacroup
l'Emile Solacroup


à droite : chargement d'une voiture à bord.

L’Émile Solacroup est encore bien vivant dans les esprits
puisqu’il fut en service de 1897 à 1948.

Il fut aussi le premier vapeur disposant d’un salon
pour les passagers et c’est à son bord
que les premières automobiles arrivèrent sur l’île.

chargement


le Guédel
Le Guédel
Il y eut également le Guédel, le premier bateau à moteur diesel
mis en service en 1930, sur lequel neuf voitures pouvaient
prendre place, treuillées dans un filet.

À partir de 1957, avec l’arrivée du Belle-Isle,
l’embarquement des véhicules se fera directement du quai à la cale.